Oméga-3 - Quel rôle jouent-ils au sein de l'organisme ?

Les acides gras oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés. Cette famille comprend l’acide alpha-linolénique (ALA), l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA). L’ALA est le seul acide gras essentiel de ce groupe, ce qui signifie que le corps n’est pas en mesure de le produire lui-même et doit l’absorber via l’alimentation. L’EPA et le DHA peuvent être synthétisés par l’organisme à partir de l’ALA, mais cette synthèse ne produit qu’une petite quantité de ces substances, essentiellement connues sous le surnom d’« acides gras de poisson ».

L’ALA est présent dans des huiles végétales telles que l’huile de lin, de colza et de soja. On le trouve aussi en moindre quantité dans la viande, les légumes verts à feuilles, les noix et les margarines végétales.

Le poisson et les fruits de mer constituent les sources les plus riches en EPA et DHA. Les poissons gras, comme le maquereau, le saumon, le hareng, les sardines et la truite, en sont particulièrement riches, mais on les trouve également en plus petite quantité dans les poissons blancs maigres. L’organisme des poissons n’est pas en mesure de produire ces acides gras : il les puise dans les algues, dont on peut aujourd’hui extraire directement l’EPA et le DHA. Les acides gras sont utilisés dans des compléments alimentaires et des préparations médicinales ou ajoutés à certaines denrées alimentaires.

Les produits enrichis en oméga-3 et les compléments alimentaires représentent donc une option intéressante pour les personnes qui ne peuvent ou ne souhaitent pas consommer de poissons.

Quel est l’apport recommandé en acides gras oméga-3 ?

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a fixé l’apport recommandé aussi bien en EPA qu’en DHA à une dose comprise entre 250 et 500 mg par jour pour les adultes européens. Elle n’a émis aucune recommandation distincte par substance.

Les oméga-3 sont principalement connus pour leur implication dans le système cardiovasculaire, la tension artérielle et la cholestérolémie, mais ils jouent également un rôle durant la grossesse et l’allaitement.

Le DHA contribue :

• au maintien d’une fonction cérébrale normale¹ ;
• au maintien d’une vision normale¹.

Lors de la grossesse, l’ingestion d’acide docosahexaénoïque (DHA) par la mère participe au développement normal du cerveau et des yeux du fœtus². Il en va de même pour les enfants nourris au sein². L’apport de DHA contribue, en outre, au développement d’une vision normale chez les nourrissons jusqu’à 12 mois³.

Le DHA et l’EPA contribuent :

• au maintien d’une tension artérielle normale⁴ ;
• au maintien d’un taux normal de triglycérides dans le sang⁵ ;
• au fonctionnement normal du cœur6.

Enfin, l’acide gras ALA joue un rôle essentiel dans la croissance et le développement normaux des enfants⁷ et contribue à maintenir un taux de cholestérol normal dans le sang8.

Attention : il est nécessaire de consommer ces oméga-3 en quantité suffisante pour bénéficier de leurs bienfaits, en veillant toutefois à ne pas dépasser un apport complémentaire de 5 g d’EPA et de DHA par jour.

<sub>1. L’effet bénéfique est obtenu par l’apport quotidien de 250 mg de DHA.
2. L’effet bénéfique est obtenu par l’apport quotidien de 200 mg de DHA, en plus de l’apport journalier recommandé en acides gras oméga-3 pour les adultes, soit 250 mg de DHA et d’EPA. 
3. L’effet bénéfique est obtenu par l’apport quotidien de 100 mg de DHA. 
4. L’effet bénéfique est obtenu par l’apport quotidien de 3 g d’EPA et de DHA. 
5. L’effet bénéfique est obtenu par l’apport quotidien de 2 g d’EPA et de DHA.
6. L’effet bénéfique est obtenu par l’apport quotidien de 250 mg d’EPA et de DHA.
7. L’effet bénéfique est obtenu par l’apport quotidien de 2 g d’ALA et de 10 g d’AL.
8. L’effet bénéfique est obtenu par l’apport quotidien de 2 g d’ALA.</sub>