Rhume - Causes, symptômes et traitement

Écoulement nasal, maux de tête et de gorge, courbatures, mouvements douloureux… Ces symptômes sont souvent associés au rhume, également connu sous le nom de « rhinopharyngite ». Cette affection se caractérise par une inflammation des voies respiratoires supérieures (nez et gorge) causée par une infection. Plus de 200 virus différents – rhinovirus en tête de liste – peuvent en être à l’origine.

Reniflements, maux de gorge, congestion nasale, malaise généralisé comptent souvent parmi les symptômes typiques du rhume. En médecine, même un « léger rhume » appartient à la catégorie des infections grippales. Autrement dit, tout rhume nécessite un traitement ! Nier les symptômes ne fait qu’empirer la situation. Seul un traitement adapté peut vous remettre sur pied et protéger vos proches d’une contamination.

Toutes les infections sont différentes et engendrent des symptômes plus ou moins graves selon les cas. Et les infections grippales n’échappent pas à la règle ! Bien que le rhume et la grippe appartiennent à la même catégorie de maladies, les deux affections n’évoluent pas de la même façon. Un rhume se déclare généralement au bout de quelques jours, provoque des symptômes (relativement) légers et disparaît rapidement. La grippe peut aussi se développer rapidement, mais dure beaucoup plus longtemps (parfois plusieurs semaines) et ses symptômes sont nettement plus violents.

Principales différences

Les symptômes du rhume, dont le mal de gorge est le plus caractéristique, se déclarent progressivement. La fièvre n’en fait pas partie : le rhume peut provoquer une légère augmentation de la température corporelle (max. 38 °C) tout au plus. En cas de grippe, les symptômes apparaissent au bout de quelques heures : forte fièvre, vives douleurs musculaires et, très rarement, mal de gorge. L’origine de l’affection varie, elle aussi : seuls quelques virus peuvent causer une grippe alors que 200 virus différents peuvent être responsables d’un rhume.

On parle souvent de « refroidissement » pour désigner un rhume, terme trompeur puisqu’il s’agit d’une infection virale due, comme son nom l’indique, à des virus et non au froid. Dès qu’on éternue ou tousse, les agents pathogènes sont propulsés dans l’air à une vitesse folle et sont alors susceptibles d’être inhalés. On peut également contracter un rhume après avoir touché une clenche de porte sur laquelle se trouvait le virus. D’où l’importance de se laver régulièrement les mains, car le simple toucher suffit à transmettre le virus des mains à la bouche, aux yeux ou au nez et faciliter leur pénétration dans l’organisme.

Le froid n’est toutefois pas sans incidence. En automne et en hiver, le risque d’attraper un rhume est particulièrement élevé, car la chute du mercure assèche les muqueuses. Phénomène accentué par le fait qu’on passe davantage de temps dans des espaces clos renfermant un air sec. Les bus et trains bondés sont également du pain bénit pour les agents pathogènes : une quinte de toux ou un éternuement suffit à les propager.

Un rhume se déclare généralement au bout de deux semaines maximum après l'infection et ne doit pas nécessairement être traité. Toutefois, un traitement léger ne peut pas faire de mal, car même s’il ne combat pas directement le virus, il permet de soulager les symptômes et l’inconfort.

Certains dispositifs contre le rhume sont disponibles en vente libre et contribuent à soulager le nez qui coule, la gorge irritée ou la toux :

• Les pastilles pour la gorge
• Les sprays pour le nez en cas de congestion nasale (utilisation : 1 semaine maximum)
• Les sirops contre la toux
  • Les produits expectorants sont recommandés en cas de toux grasse.
  • Les sirops antitussifs ne peuvent être utilisés qu’après une consultation chez un médecin, car il est important d’expectorer le mucus pour évacuer les agents pathogènes hors de l’organisme.
• Les analgésiques contre les maux de tête et les douleurs articulaires

Il existe en outre un tas de remèdes de « grand-mère » qui aident en cas de rhume :

• Faire des inhalations (en ajoutant ou non des huiles essentielles ou du sel) permet de décongestionner les muqueuses et de les humidifier pour que celles-ci puissent combattre les virus.
• Nettoyer la cavité nasale en réalisant une irrigation nasale (« lavage nasal ») avec une solution saline.
• Prendre des bains chauds. Outre l’aspect détente, la vapeur qu’ils dégagent s’avère également très efficace.
• Appliquer des compresses autour du cou en cas de maux de gorge. Imbiber un essuie dans une infusion tiède à la camomille, à la sauge ou au thym, le placer autour du cou et le maintenir en place à l’aide d’une écharpe.
• S’enduire le thorax de baume (au menthol) pour apaiser les voies respiratoires et faciliter la respiration.
• Boire beaucoup d’eau ou de thé non sucrées à base de gingembre, de sauge ou de sureau par exemple.
• Boire du bouillon de poulet. En plus d’avoir bon goût, il apaise la gorge et contient également des substances anti-inflammatoires.

Il ne faut pas essayer de traiter un rhume soi-même pendant la grossesse, car beaucoup de médicaments sont contre-indiqués, voire dangereux pour la femme enceinte. Il convient donc de consulter un médecin avant de se médicamenter pour soulager ses symptômes. Il en va de même pour les médicaments à base de plantes : le romarin par exemple peut provoquer un accouchement prématuré.

Nombreux sont ceux qui ne jurent que par les préparations à base de plantes ou les compléments de zinc et de vitamine C pour éviter un rhume. Mais ce n’est pas tout ! Vous pouvez également :

• vous laver les mains régulièrement. À noter qu’il n’est pas impoli de refuser de serrer la main de quelqu’un qui paraît enrhumé.

• veiller à ce que l’air ambiant dans votre chambre à coucher ou votre bureau soit agréable et pas trop sec malgré le chauffage. Aérez régulièrement les pièces de vie en ouvrant bien grand les fenêtres (pas uniquement en oscillo-battant).

• vous habiller chaudement, veiller à ne pas avoir les pieds froids et à ne pas rester trop longtemps le corps humide ou les cheveux mouillés.
• sortir vous balader. Cela met votre corps en mouvement tout en stimulant et renforçant vos défenses naturelles.
• accorder une attention particulière à votre alimentation en hiver en consommant des aliments riches en vitamines comme les agrumes qui regorgent de vitamines C.
• éviter de toucher votre visage, geste qu’on réalise près de 300 fois par jour ! De cette manière, les agents pathogènes atteignent moins rapidement les voies respiratoires.

Publié le : 24.11.2023

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