D-CURE est indiqué dans les cas suivants :
- prophylaxie du rachitisme et ostéomalacie chez les enfants et les adultes ;
- prophylaxie du rachitisme chez les nouveau-nés prématurés ;
- prophylaxie de la carence en vitamine D chez les enfants et les adultes présentant un risque identifié ;
- prévention de l’ostéoporose ;
- apport insuffisant de vitamine D : obstruction biliaire, personnes âgées (alitées ou sortant peu), cirrhose, ablation partielle ou totale de l’estomac, augmentation des graisses fécales ;
- traitement et/ou prophylaxie de la carence en vitamine D : croissance, grossesse, période d’allaitement et prise d’anticonvulsifs ;
- prophylaxie de la carence en vitamine D chez les enfants et les adultes présentant une malabsorption ;
- traitement du rachitisme et ostéomalacie chez les enfants et les adultes ;
- état pathologique dû à un défaut de sécrétion des glandes parathyroïdiennes d’origine inconnue ou opératoire, familiale à prédominance féminine.
N.B. : Une alimentation variée joue également un rôle prépondérant dans la prévention des carences en vitamine D.
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant ponctuellement les instructions ou les indications de votre médecin ou pharmacien. Consultez votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Il est important d'adapter la posologie aux besoins individuels de chaque malade.
Un contrôle biologique régulier de la teneur sanguine en calcium, de la teneur urinaire en calcium et des phosphatases alcalines permettra d'évaluer le traitement et de dépister un éventuel excès de vitamines, surtout lors de l'administration de fortes doses.
Que ce soit à titre préventif ou curatif, à chaque indication de la vitaminothérapie D correspond une posologie qui lui est propre.
C’est sur cette base que le schéma suivant a été établi :
Doses très faibles : (2 gouttes de D-CURE 2.400 U.I.par jour).
- usage préventif après une ablation partielle ou totale de l’estomac, chez les personnes âgées.
Doses faibles : (6 à 14 gouttes de D-CURE 2.400 U.I par jour ou 1 ampoule de D-CURE 25.000 U.I par mois).
- prévention de l’ostéoporose : 6 à 12 gouttes par jour ou 1 ampoule par mois ou tous les 2 mois, il est nécessaire d’assurer en même temps un apport de calcium,
- prévention du rachitisme chez le nouveau-né : 6 gouttes par jour pendant toute la première année; ensuite, au cours des 3 années suivantes : également 6 gouttes par jour, mais pendant les mois d'hiver,
- chez la femme, durant la grossesse et l’allaitement : environ 6 gouttes par jour ou 1 ampoule tous les deux mois,
Doses moyennes : (1 ampoule de D-CURE 25.000 U.I. par semaine).
- les personnes prenant des anticonvulsifs, phénobarbital et phénytoïne pour lesquelles un contrôle biologique a montré la nécessité d'une cure de vitamine D,
- l’ostéomalacie nutritionnelle,
- les états dus à l’augmentation des graisses fécales.
Doses fortes : (3 ampoules de D-CURE 25.000 U.I. par jour pendant 1 à 2 mois).
- le rachitisme ou l’ostéomalacie dus à une mauvaise absorption de la vitamine D,
- l’état pathologique dû à un défaut de sécrétion des glandes parathyroïdiennes d’origine inconnue ou opératoire, familiale à prédominance féminine, le traitement doit être adapté et individualisé d'après les taux de calcium sanguin et urinaire.
Pour le traitement initial du rachitisme, de l’ostéomalacie et le traitement de l’état pathologique dû à un défaut de sécrétion des glandes parathyroïdiennes, il est également nécessaire d'assurer un apport suffisant en calcium.
Voie et mode d’administration :
Voie orale. La dose sera prise telle quelle ou mélangée à du liquide : lait, jus de fruits ou autres aliments sans en altérer le goût.
Si vous avez pris plus de D-CURE que vous n’auriez dû
Si vous avez utilisé ou pris trop de D-CURE, prenez immédiatement contact avec votre médecin, votre pharmacien ou le Centre Anti-Poison (070/245.245).
La prise journalière de 2 flacons de D-CURE 2.400 U.I ou de 2 ampoules de D-CURE 25.000 U.I pendant plus de 6 mois est généralement reconnue comme étant toxique chez l'individu normal.
Des doses inférieures peuvent toutefois provoquer un dosage trop élevé, particulièrement chez les enfants qui constituent un des principaux groupes à risques.
L'excès de vitamine D entraîne une perturbation du cycle du calcium dans l’organisme. Les symptômes rencontrés sont : faiblesse, fatigue, maux de tête, nausées, vomissements, diarrhées, excès d’urine, calcium urinaire, sécheresse buccale, urine nocturne, protéine urinaire, soif intense, perte d’appétit, vertige.
En cas de forte teneur sanguine en calcium pendant une période prolongée, des dépôts de calcium (calcinose tissulaire) peuvent se produire au niveau des tissus mous, notamment les reins où ils provoquent des calculs et des dépôts de calcium au niveau des néphrons, des vaisseaux sanguins, du coeur, des poumons et de la peau. Ces effets sont réversibles si l'intoxication est détectée à temps.
La forte teneur sanguine en calcium chez la mère se traduit chez le foetus par la suppression du fonctionnement de la parathyroïde avec une faible teneur sanguine en calcium, tétanie et choc.
Traitement d'urgence :
Calcitonine, corticothérapie (freinant l'absorption intestinale du calcium), hydratation massive, diurétiques
augmentant le calcium urinaire (furosémide), régime pauvre en calcium.
Une hospitalisation immédiate sera nécessaire en cas d'une teneur sanguine importante en calcium.
Si vous oubliez de prendre D-CURE
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre D-CURE
A utiliser uniquement en cas de troubles.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
L'excès en vitamine peut être dû à une sensibilité accrue ou l’administration de trop fortes doses (cfr rubrique « Si vous avez pris plus de D-CURE que vous n’auriez dû »).
La teneur sanguine élevée en calcium est particulièrement dangereuse chez les patients traités aux médicaments apparentés à la digitaline car les effets toxiques de ces derniers sont accrus.